Nombreux souhaitent placer leur épargne dans un marché immobilier plus stable. Les Etats-Unis offrent cette stabilité avec un marché immobilier fluide et plus avantageux pour les propriétaires.
La fluidité du marché locatif
Le marché immobilier américain compte moins de locataires que de propriétaires (entre 45 et 50%). Les baux aux Etats-Unis sont d’une durée d’un an avec un préavis d’un mois, similaire au bail de location meublée que l’on retrouve en France. Ces contrats offrent une foule d’avantages aux bailleurs et aux preneurs. Effectivement, ce mode de fonctionnement amène les locataires à déménager plus fréquemment et aux propriétaires à trouver un locataire rapidement.
De plus, la simplification des démarches administratives et règles immobilières rendent le marché beaucoup plus fluide et moins compliqué qu'en France. Pour accéder à un bien locatif, le demandeur doit prouver sa solvabilité : il doit pour cela percevoir un revenu égal à trois fois le loyer, posséder un casier judiciaire vierge et en même temps fournir des recommandations de ses anciens bailleurs.
Il faut savoir que la législation américaine donne le libre choix concernant la fixation des prix des loyers, et ici la notion de garant n’existe pas. Cependant, il existe très peu d’abus concernant le montant de la location ; les propriétaires essaient toujours de s’aligner sur les prix du marché afin d’optimiser leur rendement locatif.
Un marché sécurisé et plus serein
Les lois américaines encadrent les relations entre propriétaire et locataire. Contrairement à la France, la législation se range toujours du côté du bailleur. Aux USA, les locataires ont un délai à respecter concernant le versement du loyer, il se fait en général entre le 1er le 5 de chaque mois. Les délais passés, le propriétaire peut demander une compensation financière. Si celui-ci ne paie toujours pas, le propriétaire peut alors envoyer le document « 3 days notice ». Ce document est un premier avertissement avant l’avis d’expulsion, l'occupant devra payer sous 3 jours.
La procédure d’éviction dure en moyenne six semaines et se chiffre aux alentours des 600 $ , voire 1 000 $. Durant cette période, le locataire reçoit deux mises en demeure suivies d’une procédure judiciaire. Le tribunal compétent tranchera en faveur du propriétaire en demandant le règlement du loyer sous une quinzaine de jours ouvrés. Si cette dernière démarche ne donne rien, le bailleur pourra exiger l’expulsion de l'occupant, elle sera prise en charge par le shérif de la ville sous 30 jours.
A tout moment, le locataire peut demander une médiation au tribunal de la ville.
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